Les violences policières ne datent pas d’hier. Mais rien n'est fait pour les endiguer. Et plus inquiétant encore, c'est une forme de banalisation qui pernicieusement s'installe, une tentation extrême à normaliser aveuglément l'inacceptable. Avec les risques démocratiques graves qui en découlent.
Cela fait des mois que j’ai déserté ce blog, accaparé par de nombreux projets qui m’ont tenu à cœur. Et dont je souhaite aujourd’hui en partager certains avec vous. C’est le cas d’Okpè, un livre écrit par Hélène Aballo, que j’ai eu la chance de suivre dans son entreprise avec la responsable éditoriale d’iPagination, Véronique Brésil.
Un premier livre autobiographique qui est une ode à l’émancipation des femmes. Un témoignage
Droits des femmes et espaces publiques
Je vous parlais dans le précédent article de mon engagement bénévole récent dans une nouvelle aventure humaine et constructive. L’occasion à présent de développer cet engagement et de le partager avec vous.
Il ne se passe désormais plus une semaine sans que des faits sordides viennent mettre à mal la dignité des femmes dans le monde. A l’heure de la démocratisation des savoirs et des connaissances, on ne cesse de
Les monstres naissent dans les cendres de l’enfance
Il fendit l’air moite de sa main mi-close, pour serrer la mienne. Une main recroquevillée. La preuve même qu’il était venu à moi pour entendre ma confession, dût-il me l’arracher. Je plaquai ma paume contre la sienne. Je serrai fort. Mais il ne sembla pas percevoir la vie qui pouvait y battre. Inquiet, il sonda alors mon regard. Ce qu’il y vit le fit reculer, craintif. La peur de basculer dans mon
Je portais les habits du désespoir, les souliers de l’usure, le baluchon maigre des rêves dépouillés. Plus qu’un SDF, j’étais devenu un sans-projet fixe, errant dans les décombres qui semblaient être une partie de moi. Et j’en appréciais la terrible inertie.
Il y avait de souvenir, des panneaux au sol, des directions en déroute qui se renvoyaient des destinations qui n’avaient plus cours. Les lieux finissaient de se dissiper
Prisons françaises : le déni de réalité
On ne peut pas aimer et respecter l’être humain en se satisfaisant de l’augmentation toujours plus croissante de l’enfermement de nos concitoyens. Je ne suis pas pour les animaux en cages alors vous imaginez bien que l’emprisonnement des femmes et des hommes m’est vraiment difficile à admettre sans éprouver de la peine. C’est même disons le clairement : inacceptable. Ne serait-ce parce que derrière ces mises
Ubuntu : je suis parce que nous sommes.
Je dois vous avouer qu’avant de prendre part en qualité d’éditeur, au fantastique projet proposé par l’association Matins du Monde, porté par le talentueux Yor Pfeiffer, j’ignorais totalement l’existence du mot « Ubuntu », qui est une philosophie humaniste africaine.
Si vous ne connaissez pas non plus, le mot « Ubuntu » provient du concept zoulou « Umuntu ngumuntu Ngabantu ».